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2.0.
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Avant d'entreprendre une étude de la représentation des phrases, il est naturel de se demander ce qu'est une phrase. A l'écrit, le découpage d'un texte en phrases est chose relativement facile. Il s'agit de repérer les suites de mots qui commencent par une majuscule et se terminent par un point. Ces suites de mots sont des phrases. Dans la langue parlée, celle qui nous intéresse dans notre contexte, les choses ne sont pas aussi aisées. Les frontières graphiques de la langue écrite n'existent pas. |
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Par contre, une chose est süre:
les locuteurs ont des intuitions quant à ce qui constitue ou ne
constitue pas une phrase puisque le message qu'ils transmettent est basé sur le concept de ![]() Ce qui nous intéresse donc ce sont les principes de constitution d'une phrase qui permettent de reconnaître cette phrase dans un message. L'unité que represente la phrase a une organisation qui ne peut pas être brisée. Certaines parties de la phrase peuvent être éliminées et/ou déplacées sans affecter la grammaticalité de cette phrase. Jean est allé à l'école. et Jean est allé. sont deux phrases grammaticales du français. Par contre, d'autres sont nécessaires et ne peuvent être éliminées sans affecter la grammaticalité de la phrase. Donc, une phrase comme: Jean est allé à. n'est pas une phrase grammaticale du français. Les phrases agrammaticales sont précédées d'un atérisque (*) * Jean est allé à. |
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Il semble donc que la phrase a une ![]() ![]()
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Nous pouvons donc faire une étude préliminaire visant
à découvrir les ![]() ![]() ![]() Il s'agira par la suite de suggérer un
moyen de représenter les rapports hiérarchiques qu'entretiennent
les syntagmes dans une structure phrastique. Ceci sera l'objet de notre
troisième visite. ©
Yves Roberge, Université de Toronto, 1996 |